À l’école primaire, je réalise ce qui fait mon essence. Toujours absorbée par des lassos de pensées, d’images et de questionnements, mon esprit jamais ne parvient à faire taire le rêveur -commentateur. Difficilement connectée à ce qui a lieu en temps réel, hic et nunc, c’est seulement lorsque les mots sont le sujet du cours que j’occulte les fantaisies de mon imagination. D’années en années, enfermée dans mon laboratoire personnel, j’alterne avec frénésie entre littérature, écriture et digging culturel en tous genres.
Pour retranscrire ma conception de l’amphithéâtre-monde, je compose le recueil en poésie et prose Les Fous Pensent-ils ?. Et sous une forme psychanalytique, je me plais à aborder des thèmes tels que l’Amour, l’identité, les passions humaines, la relation à la création, l’absurdité et le stoïcisme. Enfin, j’y dépeins “les beautés et les maux de mon siècle”, et sous mon geste éclate le verbe être.